Rechercher dans ce blog

dimanche 14 février 2016

Le pari sur la Russie a coûté l'an dernier 620 millions d'euros à Renault

 L'investissement de Renault en Russie remis en cause
Le constructeur automobile français a annoncé une hausse de 10% de son chiffre d'affaires en 2015 à 45,3 milliards d'euros. Le bénéfice net s'élève à 2,9 milliards (+48%). Les comptes ont toutefois été impactés par la dépréciation de la filiale russe dont l'avenir au sein du groupe est désormais remis en cause.


Renault a publié vendredi un résultat net pour 2015 en hausse de 48,1% à 2,96 milliards d'euros et indiqué avoir atteint avec deux ans d'avance son objectif de marge opérationnelle de 5%.
Le constructeur automobile français, dont le chiffre d'affaires a crû de 10,4% par rapport à 2014 pour atteindre 45,3 milliards d'euros, a néanmoins perdu 620 millions d'euros l'année dernière en raison des graves difficultés du Russe Avtovaz (Lada) qu'il contrôle avec son partenaire Nissan et l'entreprise russe Rostec, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le gouffre financier russe

Cette somme représente l'addition de la quote-part de la perte d'Avtovaz, qui fait face à une "conjoncture exceptionnellement difficile en Russie", soit 395 millions d'euros, et une dépréciation de 225 millions d'euros de la valeur d'investissement de Renault chez le constructeur russe.
La firme française a indiqué être "en discussion avec les autres actionnaires de la holding" contrôlant Avtovaz "en vue d'une prochaine recapitalisation qui pourrait conduire à la consolidation de cette entreprise par Renault".

La généreuse contribution de Nissan

Renault a en revanche bénéficié dans ses comptes d'une contribution de 1,97 milliard d'euros de Nissan, dont il détient 43,4%.
L'année dernière, Renault a atteint l'un de ses objectifs du plan stratégique à l'horizon 2017: une marge opérationnelle du groupe de 5%. Elle a précisément atteint 5,1% du chiffre d'affaires, contre 3,9% en 2014, et s'élève à 2,32 milliards d'euros. L'autre objectif du groupe au losange pour 2017 est d'atteindre 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Côté perspectives pour 2016, Renault vise à "accroître le chiffre d'affaires du groupe" à taux de change constants, améliorer encore sa marge opérationnelle, et à générer un flux de trésorerie opérationnel de l'automobile positif. Ce dernier a atteint 1,03 milliard d'euros l'année dernière.
(Avec AFP) LaTribune







Renault voit son bénéfice bondir mais subit un revers en Russie

Renault a publié vendredi un bénéfice net pour 2015 en hausse de 48,1% à 2,96 milliards d'euros et indiqué avoir atteint avec deux ans d'avance son objectif de rentabilité, mais a aussi subi un revers en Russie.
Le constructeur automobile français, dont le chiffre d'affaires a crû de 10,4% par rapport à 2014 pour atteindre 45,3 milliards d'euros, a perdu 620 millions d'euros l'année dernière en raison des graves difficultés du Russe Avtovaz (Lada) qu'il contrôle avec son partenaire Nissan et l'entreprise Rostec, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Renault a souligné que le marché automobile russe avait subi une baisse de 35% en 2015, une "conjoncture exceptionnellement difficile".

La firme française a indiqué être "en discussion avec les autres actionnaires de la holding" contrôlant Avtovaz, numéro un des ventes dans le pays, "en vue d'une prochaine recapitalisation qui pourrait conduire à la consolidation de cette entreprise par Renault".
Renault a en revanche bénéficié dans ses comptes d'une contribution de 1,97 milliard d'euros de son allié Nissan, dont il détient 43,4%.
L'année dernière, Renault a atteint un de ses objectifs du plan stratégique à l'horizon 2017: une marge opérationnelle du groupe de 5%. Elle a précisément atteint 5,1% du chiffre d'affaires, contre 3,9% en 2014.
Ces annonces ont provoqué une réaction mitigée de la Bourse. Après avoir bondi de 5% en tout début de séance, le titre Renault a fait machine arrière à Paris et baissait de 1.06% peu après 13H00 dans un marché en hausse de près de 1,35%.
"2015 a été une bonne année pour Renault", s'est félicité son PDG, Carlos Ghosn, au siège de l'entreprise à Boulogne-Billancourt (sud-ouest de Paris). "Sur la base de ces performances, nous pouvons considérer 2016 avec un certain degré de confiance".
- Carnet plein en Inde -
Pour lui, "Renault est en train de franchir un cap, nous passons d'une période de réduction des coûts et de rétablissement de la compétitivité à celle d'une croissance profitable et durable".

L'autre objectif du groupe au losange pour 2017 est d'atteindre 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires. La société a prévu de verser un dividende de 2,40 euros par action cette année, contre 1,90 euro en 2014.
Renault va aussi accorder une prime d'intéressement exceptionnelle supplémentaire de 400 euros à ses salariés, selon la CGT, qui l'a jugée insuffisante, estimant dans un communiqué que "cela ne compensera pas (la) perte de pouvoir d'achat" des salariés et ne peut se substituer à des "augmentations générales de salaires".
Côté perspectives pour 2016, Renault entend "accroître le chiffre d'affaires du groupe" à taux de change constants, améliorer encore sa marge opérationnelle et générer un flux de trésorerie opérationnel de l'automobile positif. Ce dernier a atteint 1,03 milliard d'euros l'année dernière.
Le constructeur a prévu une croissance du marché automobile mondial de 1 à 2% en 2016, avec de fortes disparités selon les régions, notamment une poursuite de la baisse en Russie (-12%) mais aussi au Brésil, deuxième marché de Renault (-6%).
Renault prévoit en revanche une croissance de 4 à 5% en Chine, où il vient d'inaugurer sa première usine, et en Inde (+8% attendus), où sa nouvelle voiture "low-cost" Kwid a déjà été commandée à plus de 100.000 unités, au delà des attentes selon M. Ghosn.
Renault avait annoncé le 18 janvier des ventes mondiales en hausse de 3,3% en 2015, à 2,8 millions d'unités.
M. Ghosn, qui a révélé que Renault avait produit l'année dernière plus de 670.000 véhicules en France et dépasserait dès cette année l'objectif de 710.000 prévus à l'horizon 2017 par le plan de compétitivité qu'il a signé en mars 2013 avec ses salariés, a en outre annoncé que son entreprise allait embaucher 1.000 CDI et autant d'apprentis cette année dans l'Hexagone "pour soutenir la croissance du groupe et répondre à nos ambitions".
Renault a toutefois refusé de donner le bilan net des emplois en France avant la fin du plan de compétitivité, qui, selon la CGT, s'est traduit par 5.000 emplois perdus depuis 2013.
afp
 La Croix















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire