Rechercher dans ce blog

vendredi 28 août 2015

Europe de l'est : des remparts pour se protéger de la Russie

Le temps des menaces... et des "murs".
Migrants au sud, russes à l'est... L'Europe cherche à se protéger. En Hongrie, Orban a entrepris l'édification d'un mur pour protéger les frontières de la Hongrie (et de l'UE) des migrants. A l'est, l'Ukraine fait de même contre la Russie... entreprise coûteuse pour ce pays qui a déjà fort à faire avec la guerre dans l'est.
Les pays baltes, bien que protégés par leur appartenance à l'OTAN (article 5 : une attaque armée contre l'un ou plusieurs [des membres de l'alliance] survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles (...) assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.) se sont également lancés dans la construction d'un mur. Ils n'ont pas dû comprendre que Poutine était gentil... Faudrait que Marine Le Pen aille leur expliquer. Sûr qu'elle serait bien reçue...

 pays membres de l'UE





Etats Baltes. Un mur contre les migrants et les “agents de diversion” russes


La Lettonie et l’Estonie se lancent dans les grands travaux de protection de leur frontière avec la Russie.
Deux anciennes Républiques soviétiques baltes, l’Estonie et la Lettonie, aujourd’hui membres de l’Union européenne, ont l’intention d’ériger un mur le long d’une partie de leur frontière avec la Russie, rapporte le quotidien russe Gazeta.ru.
Pour cette construction d’une longueur de 108 kilomètres et d’une hauteur de 2,50 m, équipée de caméras vidéo et renforcée par des drones, les Estoniens sont prêts à débourser 71 millions d’euros. Les travaux commenceraient en 2018. D’après les informations du titre, une partie de la somme sera prélevée sur les fonds octroyés au pays par la Commission européenne pour “le renforcement de ses frontières”.
La Lettonie, pour sa part, devrait avancer les travaux de construction de son mur beaucoup plus vite, les autorités se donnant quatre ans pour les achever. Il s’agirait d’un couloir frontalier de 12 mètres de large, pour un montant de 15 millions d’euros. Le ministre de l’Intérieur letton, Rikhard Kozlovskis, a fait valoir qu’il fallait “stopper le flot toujours plus important de migrants illégaux en provenance de la zone de conflit ukrainienne qui essaient de pénétrer sur le territoire européen en passant par la Lettonie”, et aussi “empêcher l’entrée en Lettonie d’agents russes de diversion”.

Courrier international







En Ukraine, un "mur" pour se protéger de la Russie

Avec le "mur", l'Ukraine espère se protéger de son grand voisin, la Russie qu'on aperçoit à 200 mètres de là.
Les clôtures métalliques barrent la campagne ukrainienne comme une longue balafre. Un large fossé antichar complète le tableau... Depuis l'annexion en mars 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, les deux ex-républiques soviétiques "soeurs" sont devenues ennemies. Et Kiev, qui accuse Moscou de soutenir les séparatistes prorusses, a décidé l'an dernier de construire en trois ans un "mur" d'un coût de 250 millions de dollars pour renforcer les 1974 kilomètres de frontière poreuse qui séparent les deux pays.
Quelque 410 kilomètres de frontière ne sont plus sous le contrôle de Kiev mais sous celui des séparatistes depuis le début de la rébellion dans l'est de l'Ukraine en avril 2014 : cette partie de la frontière laisse passer armes, mercenaires et soldats russes, accuse Kiev et dément Moscou.
Pour lutter contre ce qu'elle considère être une invasion russe, l'Ukraine ne souhaite pas ériger un vrai rempart de béton comme le suggère l'appellation le "Mur" mais un système sophistiqué alliant des fortifications militaires et des moyens de surveillance électroniques modernes.
Il y aura à terme "des systèmes d'alarme et des systèmes pour détruire des équipements et des troupes ennemis", assure Olexandre Doudko, porte-parole des gardes-frontières dans la région de Tcherniguiv qui fait visiter à des journalistes les installations, récemment construites près du petit poste-frontière de Senkivka, à 200 kilomètres au nord de Kiev.
Pour l'instant, les travaux réalisés semblent modestes. Situé loin de la zone de conflit, Senkivka est désormais doté de quelques centaines de mètres de barrières métalliques hautes de 1,5 mètre.
C'est en juin 2014, lorsque le conflit est devenu de plus en plus sanglant, que le milliardaire ukrainien Igor Kolomoïski, alors gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, voisine des républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk, a suggéré de dépenser 100 millions de dollars pour ériger un mur de barbelés entre l'Ukraine et la Russie.
Un projet que le gouvernement a fait sien, envisageant dans un premier temps de débloquer un milliard de dollars avant de finalement n'y consacrer que le quart à peine, le pays étant ruiné par la guerre et par une grave crise économique.
"Il est nécessaire de continuer à construire une frontière bien équipée afin d'empêcher les terroristes, les armes et les drogues de pénétrer en Ukraine depuis la Russie", a insisté en juillet le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.
L'ensemble du "mur" doit être construit d'ici à 2018, affirme cependant le chef des gardes-frontières ukrainien Viktor Nazarenko. "En trois ans, cette section de la frontière sera entièrement équipée et ni des groupes, ni des véhicules, ni des forces armées ne pourront la franchir illégalement", a-t-il promis.



Derrière le "Rempart européen" le long de la frontière Ukraine-Russie, près de Kharkiv (est de l'Ukraine).





image : globalsecurity



________________________________________________________________________
Voir aussi : 
L'histoire d'un français, devenu maire d'une petite ville de l'est de l'Ukraine, qui 
envisage de faire construire un mur de 6 mètres de hauteur le long de la frontière avec la Russie pour protéger la ville et ses environs des trafics et des intrusions militaires russes
http://plan-04.blogspot.fr/2016/04/le-francais-qui-deboulonne-lenine_10.html






























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire