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samedi 14 avril 2018

Missiles MdCN envoyés sur les installations d'armes chimiques en Syrie

Mieux vaut tard que jamais.
Quelqu'un fait enfin quelque chose sans se laisser impressionner par les menaces de Poutine et ses sbires ,  ni par ses intox auxquelles on est habitué - hormis bien sûr les ramollis du bulbe -  (je sens qu'on n'a pas fini d'entendre parler de la petite fiole d'anthrax agitée par Powell et de la guerre en Irak , il y a plus de 10 ans . Il est vrai que certains ont le compteur bloqué très loin , parfois...-   . Noter d'ailleurs que la France n'y avait pas participé, et que Villepin avait fait un discours à l'ONU écrit par Bruno Le Maire.  La France est donc particulièrement crédible sur ces questions. Elle a prouvé qu'elle ne s'engageait pas s'il n'y avait pas de raison sérieuse de le faire. Il y a 10 ans en Irak, elle avait ses raisons de ne pas participer , et elle a aujourd'hui de bonnes raisons d'agir.

Bien sûr le bal des pleureuses a commencé en France :  pathétiques -mais pas surprenantes - , les déclarations des Mélenchon, Le Pen, Dupon Gnangnan , et la clique des loosers.






Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé samedi des frappes ciblées en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad accusé par Donald Trump d'avoir mené des attaques chimiques "monstrueuses". Au moment même où le président américain annonçait ces frappes depuis la Maison Blanche, des détonations ont été entendues à Damas, marquant un nouveau chapitre dans ce pays ravagé par une guerre sanglante et complexe qui dure depuis sept ans.
Selon une correspondante de l'AFP à Damas, centre du pouvoir de M. Assad, les explosions ont été suivies par des bruits d'avions tandis que des colonnes de fumée se sont élevées du nord-est de la capitale syrienne. "J'ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d'armes chimiques", a lancé M. Trump.
"Une opération combinée est en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux", a-t-il ajouté. Le régime syrien et son allié russe ont aussitôt condamné ces frappes. Les autorités à Damas ont dénoncé une "agression barbare et brutale" et accusé les Occidentaux de chercher à entraver une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dont une équipe doit entamer samedi son enquête à Douma sur l'attaque chimique présumée du 7 avril.
Selon la télévision d'Etat, la défense anti-aérienne syrienne est entrée en action contre les avions occidentaux, et des missiles ont été interceptés. Au lever du soleil à Damas, des dizaines de partisans du régime arborant des drapeaux syriens, se sont rassemblés sur l'emblématique place des Omeyyades, au son des klaxons et de musiques patriotiques. Les voitures, décorées aux couleurs rouge, noire et blanche, ont formé un petit embouteillage autour de la fontaine au centre de la place. Certains font le V de la victoire, d'autres font des selfies ou dansent sur la chaussée.

"Insulte" à la Russie

C'est une attaque présumée aux "gaz toxiques" dans le dernier bastion rebelle de Douma près de Damas, qui est à l'origine des frappes déclenchées après une mobilisation de la communauté internationale, déjà saisie par l'horreur d'une guerre civile qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011. Elle a fait plus de 40 morts selon des secouristes à Douma. Le régime et l'allié russe ont démenti en dénonçant des "fabrications".
Selon le général Joe Dunford, chef d'état-major américain, les forces occidentales ont visé à 01H00 GMT (04H00 en Syrie), trois cibles liées au programme d'armement chimique syrien, l'une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs (centre). Il a précisé qu'aucune autre opération militaire visant la Syrie n'était prévue à ce stade.
"Il est clair que le régime Assad n'avait pas reçu le message l'an dernier", a dit le ministre américain de la Défense Jim Mattis, rappelant la frappe américaine d'avril 2017 sur la base militaire d'Al-Chaayrate près de Homs, après une autre attaque chimique imputée à Damas qui avait fait plus de 80 morts à Khan Cheikhoun (nord-ouest) quelques jours auparavant. "Nous avons été très précis et la réponse était proportionnée, mais, en même temps, ce fut une frappe lourde", a-t-il ajouté, précisant que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que l'an dernier.
Aucune perte américaine n'a été rapportée, selon le Pentagone. Avant le lancement des frappes, Washington avait assuré avoir "la preuve" de l'utilisation d'armes chimiques par le régime Assad. Dans un communiqué, le haut commandement de l'armée syrienne a indiqué que 110 missiles avaient été tirés "sur des cibles à Damas et ailleurs" en Syrie. "De tels attaques ne décourageront pas nos forces et leurs alliés de continuer à écraser ce qui reste des groupes terroristes armés" dans le pays.
Allié indéfectible de M. Assad, la Russie, par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis Anatoli Antonov, a affirmé que les mises en garde russes n'avaient pas été entendues et que les frappes étaient une "insulte" au président Vladimir Poutine. Selon Moscou, aucune des frappes n'a atteint les abords des bases aérienne et navale russes en Syrie.

Frégates et avions de chasse

Londres a annoncé que quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force avaient bombardé un "complexe militaire" près de Homs.
La France a indiqué avoir frappé avec des frégates multimissions en Méditerranée et des avions de chasse. "Le principal centre de recherche" et "deux centres de production" du "programme clandestin chimique" du régime ont été visés selon la ministre française des Armées Florence Parly. Dans sa déclaration, Donald Trump a mis en garde l'Iran et la Russie, qui ont déployé des milliers d'hommes et du matériel en Syrie pour aider M. Assad face aux rebelles et jihadistes, contre leurs liens avec le pouvoir syrien.
Il a affirmé que la Russie avait "trahi ses promesses" de 2013 sur l'élimination des armes chimiques syriennes. Après avoir exprimé la crainte d'une "escalade militaire totale", le patron de l'ONU Antonio Guterres a appelé à la retenue "dans ces circonstances dangereuses".
Autre principal acteur du conflit en Syrie et ennemi juré des Etats-Unis, l'Iran a lui mis en garde contre les "conséquences régionales" des frappes occidentales, en dénonçant une "action aventuriste".
(Avec AFP)   Challenges







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