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vendredi 15 septembre 2017

La Lituanie, un des pays baltes menacé par la Russie

Les grandes manœuvres militaires russes et biélorusses inquiètent dans ce pays voisin de la Biélorussie, déjà échaudé par l'annexion de la Crimée en 2014.

«Tu sais que je suis lituanien, et je ne peux pas m’arrêter […] jamais plus nous ne nous rendrons.» Cette chanson écrite juste après les événements en Ukraine par Mykolas Katkus, un spécialiste de la communication en Lituanie, est devenue le titre le plus apprécié lors des concerts de son groupe The Station. Judicieusement mise en ligne quelques jours avant les exercices militaires russes Zapad, le clip affiche déjà plus de 25 000 vues sur Youtube et symbolise à lui seul les craintes baltes ressurgies depuis l’annexion de la Crimée au printemps 2014.


«On peut désormais tirer un trait d’égalité entre la rhétorique russe et ses agissements», affirme Mykolas Katkus. «Cela ne me fait pas peur, mais je sais que je dois être préparé», poursuit le quadragénaire, dont la famille a connu autant la déportation soviétique que la résistance anti-communiste parmi les frères de la forêt. Mais «il en va de la survie de notre état». Et de poursuivre dans des riffs de guitare «nous nous rappelons des tombes outragées et nous n’oublierons jamais le visage gras des traîtres».
Nationalisme
Une vague de patriotisme a submergé la Lituanie. Les trois bandes horizontales jaune, vert et rouge flottent au vent près de nombreuses maisons. Les elfes lituaniens surveillent Internet pour démonter la propagande russe déversée par les trolls et les Lituaniens se sont engagés massivement dans l’Union des tireurs. Cette organisation paramilitaire désuète il y a encore trois ans, a vu ses effectifs doubler. Dans les lycées, des classes spéciales avec enseignement militaire ont été formées à la rentrée et d’ici la fin de l’année, une centaine de personnes formeront les unités armées de l’Union des tireurs.
La crise ukrainienne a mis la Lituanie face à son manque de préparation. La conscription a été réintroduite, le budget de la défense atteint cette année près de 2% du PIB et une politique active d’acquisition de matériel a été mise en œuvre, notamment des Boxer, des véhicules blindés allemands. Depuis le printemps, un millier d’hommes du bataillon multinational de l’Otan sous commandement allemand stationne en Lituanie, suite à la décision prise au sommet de Varsovie.
Apaisement
Quelques voix se font entendre contre cet alarmisme ambiant. Paulius Gritenas, éditorialiste pour le site 15 min regrette que cette vague de patriotisme «coupe court à toute discussion». Et de citer l’exemple d’une chanson populaire soulignant la part de paranoïa dans l’affirmation de la menace russe. «Au lieu de s’expliquer et de discuter, tout n’a été qu’une dénonciation publique à leur égard», s’indigne-t-il.
Même si Raimundas Karoblis, le ministre de la Défense joue la carte de l’apaisement, il reconnaît dans une interview télévisée que les Lituaniens «ne seront jamais plus forts en nombre que leurs opposants». Il faut donc qu’ils «voient mieux, se déplacent plus vite et tirent plus loin». Après la mission de police du ciel de l’Otan, présente depuis 2004, la question de la défense aérienne de la Lituanie est l’autre grande question à régler.








La Russie fait des manoeuvres militaires aux portes de l'Europe  Le Parisien

Ferait mieux de s'occuper de son pays, le Poutine... Mais non, il préfère s'accrocher à ses rêves d'une URSS2 .
Moi je crois qu'un jour, non seulement la Russie devra rendre la Crimée (ça s'est une évidence. Elle devra aussi payer des dommages de guerre) ,  mais qu'elle devra en plus  rendre Kaliningrad à l'Europe (après tout, c'est bien Poutine et sa clique qui tentent par divers moyens de faire éclater l'UE),  Ce territoire reprendra alors son nom légitime de Königsberg.



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