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samedi 3 décembre 2016

Le FN, cette bande de traitres à la patrie

En d'autres temps, ils auraient été jetés au cachot (comme quoi, pour certaines choses, c'était mieux avant... )

Le Front national et la Russie, une idylle qui dure

De passage à Moscou cette semaine, Marion Maréchal-Le Pen a évoqué le « destin commun » de la France et de la Russie. Un enthousiasme partagé depuis longtemps au sein du parti d’extrême droite et régulièrement récompensé par Moscou.


Nombreux sont les conflits au sein du Front national (FN). Jeudi 17 novembre, la justice validait ainsi l’exclusion de Jean-Marie Le Pen en tant que membre du parti qu’il avait fondé, tout en condamnant ce même parti à lui verser des dommages et intérêts pour lui avoir interdit d’exercer ses fonctions de président d’honneur. Pourtant un sujet rassemble toujours les membres de la famille Le Pen : la Russie, ses dirigeants… et ses généreux établissements bancaires.
Dans un contexte politique français plus volontiers atlantiste, le soutien sans faille du FN à la Russie tranche. Il s’agit d’ailleurs du seul parti français à s’être publiquement félicité du rattachement de la Crimée à la Russie au terme d’une intervention militaire, puis d’un référendum déclaré « invalide » par l’Organisation des Nations unies (ONU) le 27 mars 2014. Mais cette idylle est loin d’être récente.
En février 1996, Jean-Marie Le Pen était présent à Moscou pour soutenir le leader de l’extrême droite russe, Vladimir Jirinovski. Ce dernier lançait sa campagne électorale pour la présidentielle par la célébration, en présence de nombreux militants, de ses noces d’argent. L’occasion pour Jean-Marie Le Pen de proposer une union, politique celle-ci, aux militants russes : « Patriotes de tous les pays, unissez-vous ! »

Visites régulières à Moscou
Le président du FN réitère ce projet politique en 2005. Lors d’une visite à Moscou, il appelle ainsi de ses vœux la création d’un « espace boréal (…) chrétien, humaniste, au niveau de vie plus haut qu’ailleurs », de l’Europe de l’Ouest à la Russie et à la Biélorussie. Un projet également présent dans le programme de la nouvelle présidente du Front national en 2011, avec la création d’une Union paneuropéenne avec la Russie et la Suisse, mais sans la Turquie, et la création d’un axe Paris-Berlin-Moscou.
A partir de 2012, les visites des cadres du parti à Moscou se font régulières et de plus en plus officielles. Lors de sa première visite en Russie, en juin 2013, Marine Le Pen est reçue par Sergueï Narychkine, le président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, et par Alexeï Pouchkov, qui dirige le comité des affaires internationales de cette même chambre. Ses visites suivantes, en avril 2014 et en mai 2015, seront accueillies avec autant de solennité que la première.


Rapprochement à Paris
Des visites en Russie qui s’accompagnent d’un rapprochement à Paris. Le 12 juin 2014, Alexandre Orlov, l’ambassadeur de Russie en France, reçoit de manière officielle Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen lors d’une réception donnée à l’ambassade pour célébrer la fête nationale russe, d’après les informations de L’Obs.
Les visites du FN à Moscou ne se limitent cependant pas à celle des personnalités médiatiques du parti. En les listant, on trouve des russophiles de longue date, comme le « géopolitologue » Aymeric Chauprade, député européen encarté au FN de 2013 à novembre 2015, ou Jean-Luc Schaffhauser, député européen membre du Rassemblement Bleu Marine ayant vécu en Russie. Mais on trouve aussi des profils plus atypiques, comme Bernard Monot, député européen FN et « stratège économique » du parti, chargé de lever des fonds auprès des banques, présent à Moscou en mars 2016.


« Il faudra remercier les Français d’une manière ou d’une autre »
Les visites régulières des cadres du FN ne se limitent pas à Moscou. En 2014, ils sont particulièrement présents en Crimée, annexée par la Russie depuis le mois de mars. Tandis que les relations entre François Hollande et Vladimir Poutine se font de plus en plus glaciales, le premier jugeant cette annexion « inacceptable », celles entre le FN et le pouvoir russe se réchauffent.
En mars 2014, Marine Le Pen déclare que les résultats du référendum de la Crimée sur un rattachement à la Russie sont « sans contestation possible ». Au même moment, Aymeric Chauprade vient en Crimée assister au référendum sur le rattachement à la Russie « à titre personnel ». En novembre 2014, c’est au tour de Jean-Luc Schaffhauser de se rendre à Donetsk, en tant qu’« observateur ». En janvier 2016, c’est au tour de Jacques Clostermann, administrateur du Rassemblement Bleu Marine, de se rendre au Donbass pour « rendre compte des destructions causées par l’armée ukrainienne », selon Russia Today, chaîne de télévision russe financée par le Kremlin.

 Une loyauté sans faille, que la Russie compte bien récompenser. Une enquête publiée sur le site d’information Mediapart dévoile des SMS échangés entre un responsable du Kremlin et un proche de Vladimir Poutine, afin de récompenser le soutien du parti de Marine Le Pen lors de la crise de Crimée. Peu de temps après, en avril 2014, Cotelec, le microparti présidé par Jean-Marie Le Pen servant au financement des campagnes du FN, reçoit un prêt de 2 millions d’euros de Vernonsia Holdings Ltd. Cette société, chypriote, est alimentée par des fonds russes et gérée par un ancien du KGB selon Mediapart. En septembre, c’est le FN qui reçoit directement un prêt de 9 millions d’euros de la First Czech Russian Bank (FCRB), dont le siège est à Moscou.


En novembre 2014, Marine Le Pen réfute les liens entre les positions du FN vis-à-vis de la Russie et le prêt de la FCRB. « Les banques françaises ne prêtent pas », affirme-t-elle, ce qui obligerait le parti d’extrême droite à se tourner vers des financements à l’étranger.
Pour la campagne de 2017, Wallerand de Saint-Just, le trésorier du FN, ne pourra pas se tourner de nouveau vers la FCRB, comme il l’avait envisagé en février 2016 dans une interview à L’Obs. En juillet, la banque s’est vu retirer sa licence par la banque centrale de Russie et a été placée sous l’autorité d’une administration temporaire à cause de son manque de capital.
A défaut des financements russes, le FN pourrait se tourner vers les Emirats arabes unis, où Jean-Luc Schaffhauser s’était rendu en 2014 pour négocier avec une banque d’Abou Dhabi. Une solution qui sera finalement abandonnée au profit de la solution russe, évitant ainsi un débat houleux en interne. Interrogé par Mediapart en octobre, Bernard Monot affirmait ainsi au sujet d’éventuels emprunts aux Emirats : « Pour moi, c’est niet. »

 Le Monde
  Lire aussi :   Financement du FN : des hackers russes dévoilent des échanges au Kremlin
(vraiment beaucoup de choses en commun, entre le système mafieux russe, et le système frontiste : magouilles à tous les étages, et la famille d'abord ! )




Le ridicule ne tue pas ; Marine Lepenskaïa a de beaux jours devant elle : 
En  patin à glace

Son maître fait mieux toutefois :


A cheval :

 Mais son maître fait mieux :


Cependant, elle progresse :

Allez, si elle enlève le haut, si elle met des lunettes de soleil, et si elle se fait photographier entourée de montagnes (ou sur une plage déserte, cheveux aux vent), alors elle pourra faire jeu égal avec son modèle :




 Bientôt , on aura Marine Lepenskaïa pilote, militaire, cosmonaute, athlète, donnant le biberon à un bébé panda, sautant , courant, surfant,  ...
Et des millions de neuneus français badant devant la bande de dégénérés frontiste.








Bon, pour les photos, y'a encore des progrès à faire pour égaler le modèle russe. Mais le FN est en bonne voie. Pas que pour les photos, d'ailleurs. Pour les affaires, le FN a aussi comme modèle le modèle poutinien, et là aussi il est sur la bonne voie... Mais il aurait dû attendre. Car si le petit Poutine adoré a le pouvoir, et contrôle médias et justice, ce n'est pas le cas du FN. D'où deux problèmes pour le pôvre Front Familial tant persécuté :
1- il a maille à partir avec la Justice (multiples affaires politico-financières en cours, dont une nouvelle qui sort aujourd'hui -> cf ci-après)
2- le public est informé des petites ou grosses magouilles de la racaille frontiste.




Nouvelle affaire pour le parti à la tête haute et aux mains propres :

Front national : la justice ouvre une enquête sur le financement des régionales 2015
L’enquête prélimaire vise la société Presses de France dirigée par Axel Loustau, ancien militant d’un groupuscule d’extrême droite radicale et proche de Marine Le Pen.
Toutes les campagnes menées par le Front national depuis que Marine Le Pen en a pris la présidence, en 2011, sont désormais dans le viseur de la justice du fait de leur système de financement. Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert, le 9 novembre, une enquête préliminaire pour escroquerie au préjudice de l’Etat, abus de biens sociaux et blanchiment de ces délits, en lien avec les élections régionales de décembre 2015. L’enquête a été confiée à la brigade financière.
Le Monde

Axel Loustau, une des élites du Front :








L'enfant: Je connais les frontières de la Russie.
VVP: où donc passent les frontières de la Russie?
L'enfant: dans le détroit de Bering entre Russie et USA.
VVP (corrige affectueusement l'enfant): En fait la Russie n'a pas de frontières.

Дело было на вручении премий Российского географического общества
https://www.facebook.com/groups/1415630552027829/permalink/1796852770572270/









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