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mercredi 10 août 2016

La Russie est un pays pusulman

Il y a des choses qui rapprochent (et des choses qui éloignent) :
- La Russie a des racines musulmanes (La Croix) : avec près de 20 millions de fidèles, la Russie est le premier pays musulman d’Europe. 
- La Turquie est musulmane ;

A l'inverse :
- L'Europe a des racines chrétiennes (La Croix, Le Figaro );
- Les Etats-Unis et le Canada sont des "filles" de l'Europe. 
- L'Occident = Amérique du nord + Europe

Ajoutons que :
- les russes constituent la grosse masse des touristes en Turquie ;
- Erdogan est le quasi jumeaux turc de Poutine (ce dernier n'est toutefois pas fiable ; certainement moins qu'Erdogan)
- Surtout, il y a le gazoduc Turkish stream , suspendu il y a 8 mois (La Tribune)  et relancé aujourd'hui (RFI), Poutine et Erdogan redevenant copains après le fâcheux  incident avec le chasseur russe égaré en Turquie, dégommé par les chasseurs turcs.  
Logique, donc, que face à l’Occident, Erdogan et Poutine se rapprochent.

ça tombe bien pour qui ne veut pas de la Turquie dans l'UE.
Espérons que le rapprochement Erdogan-Poutine  fermera définitivement les portes de l'Union à la Turquie.




Avec près de 20 millions de fidèles, la Russie est le premier pays musulman d’Europe.

Les Tatars aiment le rappeler aux étrangers : sur les bords de la Volga, l’islam ne s’est pas imposé par le sabre mais par le travail de missionnaires qui ont pénétré le territoire de l’actuel Russie dès la fin du VIIe siècle. Avant la christianisation des Russes à la fin du Xe siècle, les Bulgares de la Volga embrassent la religion du prophète en 922. Un choix qui sera renforcé trois siècles plus tard par la conversion à l’islam des conquérants mongols de la Horde d’or.
Aujourd’hui, la Russie compte entre 15 et 20 millions de musulmans dispersés dans le Caucase du Nord, le long de la Volga et de l’Oural. Reconnu comme « religion traditionnelle », l’islam occupe la deuxième place après le christianisme orthodoxe. Moscou qui revendique une relation privilégiée avec le monde arabe a obtenu le statut de membre observateur au sein de l’Organisation de la coopération islamique.

Les trois tendances de l’islam de Russie

Le renouveau des années 1990 a fait émerger trois grandes tendances chez les musulmans de Russie. L’islam des aïeux d’abord. Populaire et rural, représenté par les confréries soufies au Caucase du Nord, il se rencontre surtout chez les personnes âgées. Les « modernistes » ensuite. « Ils sont souvent issus de ce courant. Plutôt urbains, ils privilégient le modèle laïc », observe Xavier Le Torrivellec, chercheur associé à l’École des hautes études en sciences sociales.
Ces deux tendances entrent en concurrence avec un islam urbain, plus identitaire et parfois radical, dans lequel on peut retrouver l’influence wahhabite. Les salafistes attirent notamment les jeunes déboussolés du Caucase du Nord. Seize ans après la fin officielle de la deuxième guerre de Tchétchénie, des combattants islamistes radicaux continuent d’attaquer les confréries soufies, de harceler les forces de l’ordre, voire de poser des bombes.





Lire aussi :
 La Russie de Poutine est aussi un pays musulman   L'Orient le jour
Russie : Vladimir Poutine inaugure la plus grande mosquée d'Europe à Moscou  Le Parisien

 Face à l’Occident, lent rapprochement entre Erdogan et Poutine

 Le président russe Vladimir Poutine a accueilli, mardi 9 août, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Saint-Pétersbourg, après des mois de crise diplomatique entre leurs deux pays.
Vladimir Poutine a souligné la volonté russo-turque de « rétablir le dialogue et les relations » bilatérales, même si le travail sera « difficile ».


Après le « coup de poignard dans le dos », l’heure est aux accolades, pas très chaleureuses il est vrai. Le président russe Vladimir Poutine a reçu, mardi 9 août, Recep Tayyip Erdogan à Saint-Pétersbourg. Il s’agissait de la première visite à l’étranger du chef de l’État turc depuis le putsch manqué du 15 juillet, suivi de purges sans précédent très critiquées par les Occidentaux.
« Votre visite, qui intervient malgré la situation politique intérieure très compliquée en Turquie, montre que nous tous voulons rétablir le dialogue et les relations, dans l’intérêt des peuples russe et turc », a déclaré Vladimir Poutine, après une poignée de main entre les deux dirigeants dans une salle somptueuse du palais Konstantinovski, à 15 km au sud de Saint-Pétersbourg.
Pour sa part, Recep Tayyip Erdogan, qui avait annoncé se rendre en Russie pour une « nouvelle étape, un départ à zéro » avec Vladimir Poutine, a souligné que les rapports entre Moscou et Ankara entraient dans une phase « tout à fait différente » et estimé que la « solidarité » entre les deux pays allait contribuer au règlement des problèmes dans la région.
Mais le réchauffement se fait doucement. À l’issue de la rencontre, le président russe a déclaré mardi s’attendre à un « travail difficile pour réanimer la coopération économique » avec la Turquie, après neuf mois de crise diplomatique. « Ce processus a déjà été lancé, mais il prendra un certain temps », a-t-il précisé.

Divergences sur le dossier syrien

Après le crash d’un bombardier russe abattu en novembre par l’aviation turque au-dessus de la frontière turco-syrienne, Vladimir Poutine s’était senti doublement trahi : non seulement parce que c’était l’œuvre d’un chasseur turc a priori allié mais aussi parce que, juste après, Ankara avait appelé le siège de l’Otan et non le Kremlin.
Recep Tayyip Erdogan a depuis envoyé une lettre d’excuses à Vladimir Poutine. Il n’empêche : leurs désaccords sur la Syrie demeurent les mêmes, l’un soutenant le régime d’Assad, l’autre le combattant. Avant le crash du bombardier, Poutine et Erdogan avaient su garder le contact malgré leur opposition sur ce dossier. Ils veulent désormais reprendre ce même type de dialogue, car chacun a besoin de l’autre dans leurs relations par ricochet avec les Européens.
« Nous avons traversé une période très difficile dans nos relations et nous voudrions, et nous sentons que nos amis aussi le voudraient, la surmonter », a estimé le dirigeant russe, assurant que ce rapprochement n’était pas dicté uniquement par le « pragmatisme » mais par les « intérêts des peuples ». « Nous pensons que les relations russo-turques deviendront encore plus robustes », a estimé pour sa part Recep Tayyip Erdogan.

Reprise des vols réguliers entre la Russie et la Turquie

Vladimir Poutine a notamment demandé à Recep Erdogan d’assurer la sécurité des touristes russes, une requête dans la droite ligne de la normalisation des relations entre les deux pays. Après le crash du bombardier, les rétorsions de Moscou contre Ankara avaient visé là où cela faisait mal pour la Turquie : le tourisme.
Le Kremlin avait appelé les Russes à ne plus se rendre dans ce pays, l’une de leurs destinations préférées avec plus de trois millions de touristes chaque année. Au premier semestre 2016, leur nombre avait chuté de 87 %.

L’annonce de la reprise des vols réguliers et des ventes de voyages organisés a donc été le premier pas du Kremlin vers un retour à la normale. C’était début juillet, avant même le coup d’État en Turquie et après la lettre d’excuses de Recep Erdogan.
Depuis, les autres volets économiques ont été abordés, à commencer par le gazoduc TurkStream. Ce projet qui doit faire de la Turquie un pays de transit du gaz russe vers l’Europe et éviter ainsi l’Ukraine inquiète une partie des Européens.
En pleines tensions avec eux depuis le putsch raté, « le leader turc essaie de jouer la carte russe afin d’atténuer les pressions venues des États-Unis et de l’Europe », analyse Maxime Ioussine, expert des relations internationales. Vladimir Poutine le sait et, de son côté, « se sert du rapprochement avec Ankara comme d’un nouveau levier d’influence au Moyen-Orient et ailleurs ».

Benjamin Quénelle (à Moscou)




Comme en Russie :
Le discours anti-occidental fait florès en Turquie (Le Monde)


C'est l histoire de deux dictateurs qui pensent prendre l'Europe en otage avec une ressource du XXeme siècle et un gros tuyau :  
La Turquie relance sa stratégie énergétique avec le soutien de la Russie  (Le Monde)




 Bientôt, Erdogan main dans la main avec Poutine, Maine Le Pen, Méchancon, le Zimbabwé, le Vénézuela et la Corée du nord, ?
Ce serait une belle équipe ... L'élite mondiale coalisée contre les méchants occidentaux des Etats-Unis et de l'UE , s'appuyant sur une forte clique d'idiots utiles français - de Mariani à Jean Yves Le Gallou, en passant par Sarkosy et Alain de Benoist !









Lire aussi : 
-  Syrie, Ukraine... Poutine et Erdogan: mêmes combats  ( Challenges )
Ils n’ont pas que la « démocrature » en commun. Recep Erdogan et Vladimir Poutine règnent tous deux sur des pays où la tenue d’élections ne compense pas l’absence de libertés mais leur ressemblance est plus profonde encore. L’un et l’autre n’ont que les apparences de la force.
L’un et l’autre sont en réalité fragiles













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