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mercredi 19 mars 2014

Pour le FN, les Ukrainens étaient sur le point de tuer des Russes en Crimée...


"Comme l’intervention armée française au Mali, l’intervention russe dans l’Est de l’Ukraine et en Crimée vise d’abord à désarmer une population qui était en train de s’armer dangereusement, à garantir les droits des russophones qui venaient d’être anéantis par Kiev, et, bien évidemment aussi, à l’instar de la France en Afrique subsaharienne, à garantir quelques intérêts stratégiques propres à toute zone d’influence historique."
(Aymeric Chauprade, conseiller pour les questions internationales. Publié le 1er mars 2014 sur le site du FN)



Finalement, cette crise en Ukraine m'aura permis de me rendre compte que je m'étais trompé.
Eh bien, au revoir Marine 'n co...
La troisième voie ayant été étouffée sous la vague pro-russe, le choix s'étant réduit à deux possibilités, ce sera pour moi l'autre camp.


« Je souscris au message de l'Union européenne qui a officiellement condamné le référendum en Crimée, le jugeant "illégal et illégitime". Comment reconnaître la validité de ce scrutin dont le résultat ne faisait aucun doute alors que celui-ci s’est opéré dans le mépris de la Constitution ukrainienne et du droit international et alors que les conditions qui l’entouraient, comme le contrôle des organes publics par des groupes armés illégaux, la suppression de la diffusion de chaînes de télévision autres que russes et intimidations des opposants, empêchaient un vote libre et sincère des habitants de la région ?
Sans pour autant mettre fin au fil diplomatique, l’Europe peut et doit prendre toutes les mesures coercitives dont elle dispose telles que des sanctions renforcées sous forme de gels d'avoirs et restrictions de visas. Cela a fonctionné le 20 février dernier à l’encontre du régime de Ianoukovich et a permis de mettre fin aux répressions violentes de la place Maïdan. J’attends donc des 28 ministres des affaires étrangères qui se réuniront demain à Bruxelles la même détermination
L’Ukraine et ses voisins de l’est, ont tout à gagner d’un retour à la stabilité. La Russie doit donc s'abstenir de toute ingérence et ordonner le retrait des groupes armés du territoire ukrainien. Moscou doit aussi s’engager à participer à un processus négocié dans le respect du droit international.
L'Union européenne doit plus que jamais apporter son soutien au peuple ukrainien. Cela passe en premier lieu par une aide financière permettant à l’Ukraine de faire face aux prochaines échéances - y compris vis-à-vis de Gazprom-. L’UE et ses États membres doivent également déployer tous leurs efforts pour aider l’Ukraine à recouvrer les avoirs volés et assister le pays dans la consolidation de ses institutions, notamment dans le cadre du volet politique de l'accord d'association qui doit être signé le 21 mars. » 
Marielle de Sarnez, députée européenne et vice-présidente du MoDem a tenu à réagir au référendum qui s'est tenu hier en Crimée.


















Communiqué d’Aymeric Chauprade, conseiller pour les questions internationales, tête de liste Front national/RBM aux élections européennes 2014, Ile-de-France et Français de l’étranger
Le comportement irresponsable de l’union européenne qui n’a eu de cesse de jeter de l’huile sur le feu en Ukraine est en train de produire ses effets prévisibles. Le Front national avait mis en garde, dès le début de ces troubles, encouragés de l’extérieur, quant au risque d’envenimement de la situation ukrainienne.
Kiev n’a plus de gouvernement légal mais agit sous la pression de milices radicales qui ont annulé la démocratie, balayé les droits linguistiques des russophones, limité les programmes de télévision d’opposition, arraché les églises orthodoxes ukrainiennes du patriarcat de Moscou et menacé d’annuler l’autonomie de la Crimée garantie par des traités.
Il était logiquement prévisible que Moscou ne laisserait pas le nouveau pouvoir menacer les populations russophones de l’Est et de la Crimée. Vladimir Poutine pouvait-il rester sourd aux appels inquiets des foules massées à Kharkiv, Donetsk, Simferopol et Sébastopol? Pouvait-il prendre le risque d’une guerre civile généralisée en Ukraine qui aurait conduit à des massacres de grande ampleur?
Les pyromanes de salon qui ont joué avec le feu en poussant une partie de l’Ukraine contre une autre, sans se préoccuper des conséquences humaines, pourront bien dénoncer l’arrivée des pompiers russes. Ils porteront cependant, devant l’Histoire, une responsabilité écrasante quant à l’affaiblissement général de la souveraineté étatique ukrainienne.
Comme l’intervention armée française au Mali, l’intervention russe dans l’Est de l’Ukraine et en Crimée vise d’abord à désarmer une population qui était en train de s’armer dangereusement, à garantir les droits des russophones qui venaient d’être anéantis par Kiev, et, bien évidemment aussi, à l’instar de la France en Afrique subsaharienne, à garantir quelques intérêts stratégiques propres à toute zone d’influence historique.
Le Front national renouvelle son souhait de voir toutes les parties concernées (les Ukrainiens, les Etats de l’Union européenne et la Russie) trouver une issue pacifique et juste à la crise, une solution qui puisse garantir l’identité et les souhaits des peuples.




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